Freddy Tsimba

 

Photo © Renaud Barret.

 

 

Freddy Bienvenu Tsimba (Kinshasa, 1967) a étudié à l’académie des Beaux-Arts de Kinshasa (département de sculpture monumentale, 1989). Il s’est formé ensuite pendant 6 ans auprès de maîtres fondeurs à Kinshasa, au Kongo central et dans le Bandundu. Il travaille le bronze et les métaux de récupération.

L’artiste congolais est indépendant et engagé. Il est profondément attaché au respect des droits humains, en particulier les droits des plus fragiles, les mères et les enfants. Il expose le tragique de la guerre et témoigne des violences à travers le temps. Mais il est aussi le porte-parole de la paix et de la résilience. Il rend de façon sublime hommage aux femmes et à la vie.

Freddy Tsimba est aujourd’hui un artiste connu et reconnu à Kinshasa et sur la scène artistique internationale. Il est célèbre pour ses sculptures faites de douilles, de cartouches et aussi pour ses Maisons machettes. L’artiste a participé à plusieurs Biennales de Dakar (2002, 2006 et 2008) et à des expositions collectives comme The Divine Comedy (2014), Kongo am Rhein (Bâle, 2017) et Afriques Capitales (Lille, 2017) sous l’égide de Simon Njami. 

 

Artiste en résidence

Freddy Tsimba était artiste en résidence au Musée royal de l’Afrique centrale en 2016. À cette occasion et pour l’ouverture du musée, il a créé deux œuvres clés : 

Huit personnages font face au mur du musée, c’est une série, un hommage aux personnes réfugiées, refoulées aux frontières, et aux victimes des violences passées et présentes. 

 

Freddy Tsimba (1967), Centres fermés, rêves ouverts, Tervuren, 2016. Fers à béton du chantier du MRAC et cuillères de Kinshasa. IL.2016.10, collection MRAC. Photo J. Van de Vyver © MRAC.

Ombres

Freddy Tsimba utilise pour la première fois la lumière comme médium. Il rappelle ici la mémoire des Congolais victimes de la colonisation. Cette œuvre se trouve installée dans la salle Mémorial du musée. 

 

Freddy Tsimba (1967), Ombres, Tervuren, 2016. IL.2016.45, collection MRAC, Tervuren. Photo J. Van de Vyver © MRAC.